Human Rights Watch (HRW) a qualifié la décision de révocation de 72 magistrats tunisiens “d'injuste et arbitraire”,dans un communiqué publié lundio 29 octobre . Human Rights Watch (HRW) estime que cette décision est ” dangereuse” car elle maintient la mainmise du pouvoir exécutif sur le pouvoir judiciaire, appelant, par ailleurs, l'Assemblée nationale constituante (ANC) à accélérer l'adopter du projet de loi relatif à la commission provisoire de magistrature qui aura notamment pour mission de gérer la promotion ou la révocation des magistrats. Le ministre de la justice Noureddine Bhiri avait, rappelle-t-on, révoqué fin mai dernier quelque 82 magistrats pour leur implication présumée dans des affaires de corruption .