Béji Caïd Essebsi, a déclaré que la loi dite d'immunisation de la révolution, dont un des articles préconise l'exclusion des ex-responsables du RCD dissous de la vie politique (pour 10 ans) ne “passera pas” à l'Assemblée nationale constituante. L'exclusion des ex-responsables du RCD, “fond de commerce” du Congrès Pour la République (CpR) d'après lui, reviendrait à l'exclusion du peuple de son droit d'élire ceux qui le représentent. Cette loi, que Béji Caïd Essebsi juge faite sur-mesure pour lui, n'aurait pas de conséquences négatives pour Nida Tounes. Elle pourrait en revanche provoquer la fuite des partenaires internationaux de la Tunisie, et ferait “scandale”, déplore le président de Nida Tounes.