Un commando se revendiquant d'AQMI a attaqué ce mercredi à l'aube, un site pétrolier géré par la compagnie britannique British Pétroleum, près de la ville d'In Amenas, dans le sud est algériens aux confins avec la Libye. L'attaque a fait des morts, dont, selon les bribes de renseignements recueillis, au moins deux étrangers. La situation reste floue, et les renseignements venant du théâtre des actions restent rares. Néanmoins, il s'avère qu'un groupe d'une soixantaine de terroristes se revendiquant d'AQMI, hyper armés et bien équipés, venus du Nord du Mali, et opérant sous les ordres du chef d'AQMI Mokhtar Ben Mokhtar, ont attaqué le site gazier d'In Amenas, pourtant réputé hyper sécurisé. Il y aurait eu au moins deux morts lors de l'attaque, dont un serait britannique. Ensuite, les membres du commando ont repéré puis enlevé tous les 41 ressortissants étrangers travaillant sur le site, avec l'intention de les transporter vers le nord Mali. Les travailleurs algériens du site, au nombre de 150, ont été gardés en otage sur place. Sachant que les assaillants avaient miné les abords du site. Il y aurait parmi les ressortissants étrangers, des anglais, des français, cinq japonais et sept américains. Les forces armées algériennes ont ratissé l'itinéraire supposé du convoi des otages vers le nord du Mali, et auraient fin par localiser ce convoi et cerner les ravisseurs. Néanmoins, le ministre algérien de l'intérieur a déclaré que l'Etat algérien se refusait à toute négociation avec les terroristes. Cette attaque assortie d'une prise d'otages survient suite à l'offensive terrestre menée par l'armée malienne encadrée par les troupes d'élite françaises ciblant les djihadistes qui avaient investi depuis quelques mois, le nord du Mali et qui commençaient à descendre vers la capitale. L'attaque avait certainement pour objectif de s'emparer d'un nombre d'otages pour les utiliser comme monnaie d'échange lors du conflit qui a débuté ou pour faire pression sur les puissances occidentales qui semblent bien décidées à en découdre avec ces islamistes.