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Sarkozy dénonce un «assassinat programmé»
Mort de l'otage français Michel Germaneau
Publié dans La Presse de Tunisie le 27 - 07 - 2010

PARIS (AP) — L'otage français Michel Germaneau, enlevé au Niger en avril par Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI), est mort. Le Président Nicolas Sarkozy a confirmé hier matin l' «assassinat» de cet homme de 78 ans, revendiqué la veille par l'organisation terroriste dans un message audio diffusé par la chaîne de télévision Al-Jazira.
Le Chef de l'Etat a condamné un «acte barbare, odieux» dans une allocution solennelle depuis l'Elysée, après un conseil restreint de sécurité et de défense. Nicolas Sarkozy a réaffirmé la détermination de la France à lutter «contre le terrorisme sous toutes ses formes» et averti que ce «crime» ne resterait «pas impuni».
Le ministre des Affaires étrangères français Bernard Kouchner s'est envolé hier soir pour le Mali, la Mauritanie et le Niger, afin d'examiner avec les autorités locales et les ambassadeurs de France les «mesures de sécurité à prendre pour nos ressortissants». D'ici là, M. Sarkozy a demandé «instamment» aux Français de «renoncer absolument à voyager dans la zone sahélienne».
Al-Qaïda au Maghreb islamique a affirmé dans son message de revendication que l'otage français a été exécuté en représailles de la mort de six membres d'AQMI, dans un raid, annoncé la semaine dernière, des forces spéciales mauritaniennes contre un camp du groupe terroriste avec le soutien de militaires français. Selon le ministère français de la Défense, ce camp était situé dans la zone frontalière entre la Mauritanie et le Mali.
Nicolas Sarkozy a justifié la participation de l'armée française à cette opération, confirmant qu'il s'agissait aussi d'une tentative de libération de l'otage. La France pensait en effet le trouver dans ce camp.
«Nous avons accepté que les forces françaises prêtent un soutien à la Mauritanie qui, informée d'une attaque imminente sur son sol d'un groupe terroriste, avait décidé de mener contre lui une action préventive», a-t-il expliqué. Le camp «de base du groupe qui a été détruit était susceptible d'être le lieu de détention de Michel Germaneau».
«Convaincus que nous étions que celui-ci était condamné à une mort certaine, nous avions le devoir de mener cette tentative pour l'arracher à ces geôliers», a-t-il poursuivi. «Malheureusement, Michel Germaneau ne s'y trouvait pas. Aujourd'hui, il est mort».
Dans un message de condoléances adressé à Nicolas Sarkozy, le Président malien Amadou Toumani Touré a exprimé sa «grande tristesse» et sa «profonde indignation» après l'assassinat de Michel Germaneau.
«Le Mali, résolument engagé dans la lutte contre le terrorisme dans le Sahel, rappelle une fois de plus la nécessité d'une coopération sous-régionale franche, entière et diligente», précise-t-il dans sa lettre, sans confirmer si l'assassinat s'est déroulé sur son territoire.
Ancien ingénieur originaire de Marcoussis (Essonne), Michel Germaneau a été enlevé le 20 avril, selon le président, dans le nord du Niger où il avait supervisé la construction d'une école pour le compte d'une association humanitaire, Enmilal. Depuis le 12 juillet, Michel Germaneau était sous le coup d'un ultimatum de deux semaines d'AQMI qui «n'était en fait que l'annonce d'un assassinat programmé», a insisté Nicolas Sarkozy.
Les ravisseurs avaient réclamé en mai à la France un échange de prisonniers, dans un message audio lu par Michel Germaneau, accompagné d'une photo de l'otage. Le vieil homme s'adressait en français à Nicolas Sarkozy, lui disant être «retenu par Al-Qaïda» et souffrir d'une «grave maladie du coeur». Michel Germaneau ajoutait ne plus avoir les médicaments anti-coagulants dont il avait besoin pour son traitement.
Depuis, les autorités françaises n'avaient pas d'informations ni de contacts avec les ravisseurs. L'ultimatum d'AQMI, a expliqué Nicolas Sarkozy, n'a «jamais été précédé du moindre début de dialogue avec des autorités françaises ou locales, à l'inverse de ce qui s'était produit pour Pierre Camatte où les preneurs d'otages avaient accepté d'entrer dans des discussions». Cet otage français avait été libéré en février dernier par Al-Qaïda au Maghreb islamique après trois mois de captivité dans le désert malien.
Dans le cas de Michel Germaneau, «aucune preuve de vie n'avait été obtenue depuis le mois de mai», a précisé Nicolas Sarkozy. Les ravisseurs, a-t-il ajouté, ont en outre «refusé de faire parvenir» au septuagénaire les médicaments dont il «avait besoin».
L'AQMI, a-t-il rappelé, «avait assassiné le 31 mai dernier un malheureux otage britannique enlevé dans les mêmes conditions», Edwin Dyer. Le groupe terroriste détient également deux otages espagnols, Roque Pasqual et Albert Vilalta, enlevés en novembre dernier en Mauritanie.
La première secrétaire du Parti socialiste Martine Aubry a fait part de sa «profonde tristesse» après l'annonce de la mort de l'otage, et noté que «les conditions effroyables de sa détention et de son exécution devront être éclaircies».


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