Le docteur Noureddine Ben Jemaa, directeur à l'observatoire national des maladies nouvelles et renouvelables relevant du ministère de la santé, a déclaré au micro de Mosaïque FM que suite aux opérations de contrôle, huit cas d'atteintes au virus H1N1 ont été découverts. Ce virus a touché les vieilles personnes et les enfants, dont 5 cas répertoriés à l'hôpital Charles Nicolle, deux cas à l'hôpital d'enfants de Bab Saadoun et un cas dans le gouvernorat de Sfax. Docteur Ben Jemaa a déclaré que ce virus est apparu en 2009, il est ensuite réapparu en 2010 et ne représente pas un grand danger. Ses symptômes sont une montée de fièvre, le nez qui coule et des douleurs dans les articulations. Il a ajouté que les médicaments adéquats sont disponibles et le ministère de la santé a pris les mesures préventives nécessaires afin de limiter la propagation de ce virus. Ceci étant dit, ce que doit savoir le lecteur, c'est que la grippe saisonnière s'est transformée en 2009, en grippe porcine, à la faveur de la mutation du virus dans sa nouvelle formule H1N1. Cette mutation a suscité, à l'époque l'émoi général et le branle bas de combat orchestré par l'Organisation Mondiale de la Santé, dans ce qui a été considéré comme la plus grande arnaque à la santé jamais opérée. Il s'est, en effet, avéré après coup, que l'OMS avait exagéré les risques de pandémie mondiale de grippe avec des évaluations et des estimations rappelant la fin du monde. Il s'est aussi avéré que cette campagne dûment menée à travers le monde aurait été « commanditée » par les magnats de l'industrie mondiale de vaccins. Toujours est-il qu'après cette première saison de 2009, qui est passée sans trop de dégâts, il a été convenu que le nouveau virus n'était pas plus virulent que ses prédécesseurs et qu'il s'est, à partir de là, installé en tant que souche circulante du virus de la grippe saisonnière. Alors, pourquoi diable, nous sort-on à ce moment précis, alors que l'épidémie de 2013 touche presque à sa fin, cette histoire de grand méchant loup, de grippe « porcine » ? Qui a intérêt à foutre la trouille au pauvre tunisien qui plie déjà sous le poids des problèmes de tout genre ? Que veut insinuer le ministère de la santé en nous sortant ce « communiqué » qui, sous ses aspects de discours tranquillisant, n'a pas manqué de créer la polémique et un début de psychose chez les citoyens ? Ne serait-ce pas effectivement cela l'effet que cherchait, quelque part, le ministère ?