Le prédicateur salafiste saoudien Abderrazek Al Badr a été contraint de quitter le territoire algérien après que les autorités du pays en la personne du ministre des affaires religieuses lui aient interdit de donner des cours et d'animer des conférences qui étaient prévues dans les Wilayas de Annaba, Skikda et Ksontina, dans l'est de l'Algérie. Pourtant, des autorisations avaient au préalable été livrées à des associations pour organiser ces manifestations. Mais quand les autorités ont appris l'identité de l'orateur, elles ont vite fait de se rétracter et d'interdire au cheikh toute activité de prédication sur son territoire. Cette interdiction n'a pas été du gout des salafistes de l'est algérien qui se préparaient à accueillir leur « savant » en grandes pompes. Le cheikh, quant à lui, est rentré dépité et a déclaré à son retour en Arabie Saoudite qu'il en voulait au ministre algérien des affaires religieuses qui veut absolument faire prévaloir le courant islamiste modéré sur le courant salafiste. Les autorités ont expliqué cette interdiction par la peur de l'exploitation de ces « cercles d'enseignement » pour embrigader les jeunes et les recruter dans des évènements semblables à ceux qu'avaient connus des « pays voisins » !