Me, Mohsen Hamdi, avocat du commissaire Lotfi Golmami, a affirmé dans un entretien téléphonique avec Tunisie Numérique l'annulation de la décision émise par l'ancien ministre de l'intérieur, Farhat Rajhi, ordonnant la mise à la retraite anticipée du commissaire Golmami ainsi que 41 autres agents de police juste après la révolution du 14 janvier. Le verdict a été rendu par la sixième chambre du tribunal administratif de Tunis. Me Hamdi s'est félicité du verdict ajoutant que, désormais, rien n'emêche son client de regagner ses fonctions. Pour rappel, le ministre de l'intérieur avait décidé la retraite anticipée de 42 cadres sécuritaires dans le cadre de « l'assainissement » du ministère de l'intérieur, suite à quoi il s'est avéré que la mise à la retraite du commissaire Lotfi Golmami n'était que la résultante d'une erreur relevant d'une fortuite ressemblance de prénoms.