Des affrontements ont éclaté dans diverses localités, ces dernières 24 heures, entre les forces de l'ordre et des éléments salafistes. La cause de ces affrontements la décision prise par le ministère de l'intérieur d'interdire toute forme de manifestation pouvant appeler au jihad contre les agents de l'ordre et les soldats, considérés par les extrémistes comme des « forces du mal ». Cette décision fait suite à la tenue par les salafistes de « tentes » et autres « tables » d'appel au jihad contre les policiers et les soldats, ces énergumènes ayant même poussé le défi assez loin, en venant narguer les forces de l'ordre devant leurs casernes (Cité El Khadhra, par exemple). Par ailleurs, la patience des forces de l'ordre a reçu un sacré coup avec le meurtre d'un des leurs, par les mains d'un groupe de salafistes. Cette décision donc, d'interdire les manifestations des salafistes, n'ayant pas plu à ces derniers, qui ont tenté de forcer l'interdit, les policiers ont vite eu recours au gaz lacrymogène et aux matraques pour les disperser. Cela s'est notamment produit à La Marsa, la Cité Ennasr, El Mourouj, l'Ariana, Sedijoumi, Ksar Helal, Sfax, Tataouine et Cité Al Bassatine. Les salafistes ayant riposté à l'intervention des agents de l'ordre par des attaques aux armes blanches et aux cocktails Molotov.