Les signaux émanant de « Montplaisir » concernant la protection des ligues de protection se suivent même si ils ne se ressemblent parfois pas. Il y a d'abord eu l'accrochage entre Ennahdha et les autres partis concernant le dissolution de ces ligues en début de ce qui a été appelé dialogue national, et qui a failli tourner court à cause de l'obstination d'Ennahdha à protéger ses « enfants ». Ensuite, les bruits ont commencé à courir ici et là, en rapport avec le recrutement au sein de la fonction publique d'éléments de ces ligues au passé plus que douteux et trouble. Ainsi On aura appris que Recoba a été recruté au ministère de l'emploi et son « collègue » Falloudja dans un autre ministère. Et maintenant, on apprend que des énergumènes guidés par Récoba et Imed Dghij ont tenu tête aux forces de l'ordre venues les raisonner quant à la nécessité d'obtenir une autorisation préalable pour organiser une manifestation. La situation s'étant transformée en confrontation avec les policiers, ceux-ci se sont trouvés dans l'obligation d'user des gaz lacrymogènes pour calmer les ardeurs des manifestants, et ont procédé à l'arrestation des meneurs en la personne de Récoba et Imed Dghij. Quelques instants plus tard, les ordres émanant du représentant du ministère de la justice, et provenant très probablement de bien au-delà, ont laissé les policiers pantois. En effet, il fallait, et contre les usages en de telles circonstances, libérer immédiatement les deux « personnages » en attendant l'étude de leurs dossiers. Ces ordres ont eu l'effet d'une douche froide sur les policiers qui croyaient bien faire, et d'un autre côté, ils auront eu un effet de sauf conduit pour les deux énergumènes qui se savent désormais intouchables et couverts quelques soient leurs faits et actes.