C'est un titre dont on ne pourra, hélas pas, s'enorgueillir. Alors que la révolution du 14 janvier a porté un idéal de liberté, la Tunisie compte, désormais, à son actif un réfugié politique. Ghazi Béji vient d'obtenir l'asile politique en France, a rapporté « Le Courrier de l'Atlas le 12juin. Il devient ainsi le premier réfugié politique tunisien. Ghazi Béji avait fui après avoir été condamné à 7ans et demi de prison pour blasphème suite à la publication de caricatures sur le prophète Mohamed.