Le Congrès Pour la République à vivement condamné la destitution par l'armée du président égyptien, Mohamed Morsi. Dans un communiqué diffusé jeudi, le CPR a estimé que la destitution de Mohamed Morsi est un revers porté au processus de transition démocratique et une tentative de réinstaurer la dictature en Egypte. Par ailleurs, le CPR a affirmé que c'est l'élite politique en Egypte, islamiste et laïcs confondus, qui assument la responsabilité de ce coup d'état en ayant rejeté le dialogue et le consensus nécessaire au succès de cette phase transitoire. D'un autre coté, le CPR a dénoncé la campagne d'arrestations visées contre les acteurs politiques et journaliste rejetant de la feuille de route de l'armée. Le CPR a jugé qu'il est du droit du peule égyptien de faire entendre son refus de ce coup d'état pacifiquement. En conclusion, le CPR a martelé que ce coup d'état est un message dangereux au peuple arabe qui laisse augurer de la déviation des processus démocratiques.