Le président américain, Barack Obama a déclaré suite à la destitution du président égyptien Mohamed Morsi que les Etats-Unis suivent de près la situation en Egypte faisant part de sa préoccupation quant à la décision de l'armée de suspendre la constitution. Il a appelé l'armée à agir d'une manière responsable pour rendre « démocratiquement » le pouvoir au peuple le plus tôt possible. De son côté, le secrétaire général des Nations-Unies, Ban Ki-Moon s'est dit préoccupé par la situation en Egypte et par l'ingérence de l'institution militaire dans les affaires publiques de l'Etat. Il a appelé dans ce sens au renforcement du pouvoir civil conformément aux principes de la démocratie. Par ailleurs, la haute représente de la politique étrangères de l'Union Européenne, Catherine Ashton a appelé à un retour rapide au processus démocratique et la tenue des élections présidentielles et législatives et l'approbation d'une nouvelle constitution. Le chef de la diplomatie britannique, William Hague a déclaré que son pays ne voit pas que l'ingérence de l'armée dans les affaires publiques est un moyen pour régler les conflits en appelant toutes les factions politiques égyptiennes à regarder vers l'avant et à renouveler la transition démocratique. Son homologue français, Laurent Fabius a, quant à lui, a espéré que les prochaines échéances soient préparées dans le respect de la paix civile et des acquis de la transition démocratique pour que le peuple égyptien puisse choisir démocratiquement ses dirigeants. Par ailleurs, le roi saoudien, Abdallah a félicité le nouveau président intérimaire nommé par l'armée, Adli Mansour en indiquant que le pouvoir à Riyad prie dieu pour qu'il aide les égyptiens à assumer leurs responsabilités. De son côté, Abdallah Ben Zayed Al Nahyan, ministre des affaires étrangères des Emirats a déclaré que l'armée égyptienne a démontré, pour une nouvelle fois, qu'elle que le bouclier qui garantit que le pays demeurera un Etat de droit. Il a également exprimé sa confiance dans la capacité du peuple égyptien à surmonter la situation délicate que traverse le pays. D'après Mikhaïl Margelov, représentant de la présidence russe pour l'Afrique, a indiqué que ce qui s'est passé en Egypte est un coup d'Etat tranquille qui met le printemps arabe sur les rails en estimant que cet évènement aura des répercussions positives sur les pays ayant connu des révolutions. D'un autre côté, les autorités algériennes et des leaders islamistes ont mis en garde les égyptiens contre la reproduction du scénario algérien des années 90' en Egypte.