Toujours dans le collimateur de plusieurs députés , le projet de la constitution a été lors de la séance plénière consacrée à son examen l'objet de vives tensions. Samia Abbou, députée à l'ANC a réitéré ses critiques contre le brouillon de la constitution et a réaffirmé qu'il préfigure d'un état tyrannique qui pourrait être instauré où bien par les islamistes ou bien par les extrémistes de gauche. Brassard rouge à la main, la députée s'est emportée: « vous êtes en train de commettre un crime contre le peuple car vous lui confisquer sa volonté » et d'ajouter qu'elle sera « la première à annoncer la désobéissance si un consensus n'est pas trouvé ».