Selon le quotidien Achourouk, le secrétaire général adjoint de l'UGTT n'en finit pas de recevoir des menaces de mort, bien qu'il ait été mis sous protection policière rapprochée. Les harceleurs de Mbarki entendent lui faire comprendre qu'ils sont bien résolus à le liquider malgré la protection dont il bénéficie. Ou alors, est-ce une manière de maintenir la pression sur les cadres de la centrale syndicale pendant cette période délicate de pourparlers et de transactions politiques de tout genre. Car la théâtralité de la menace laisse, pour le moins, perplexe. En effet, et selon le journal, Mbarki a reçu il y a trois jours, un appel d'un numéro inconnu relevant d'un opérateur privé, et au lieu d'avoir un interlocuteur au bout de la ligne, il a été « connecté » à une communication entre d'autres individus qui parlaient avec un accent étranger et qui discutaient de la manière de l'assassiner. Mbarki aurait déclaré que cette « manœuvre » a été répétée à trois reprises, histoire de le terroriser encore plus.