La France du temps de François Hollande en aura vu de toutes les couleurs. La France puissance européenne souveraine dans ses décisions et pionnière dans ses prises de position, notamment en matière de politique extérieure se retrouve, sous le règne de François Hollande, réduite à faire figure de la dernière des provinces reculées dépendant de l'oncle Sam. Eh oui, il fût un temps où les ministres régaliens aussi bien de la droite que de la gauche françaises faisaient et défaisaient les décisions onusiennes, savaient imposer le respect dû au rang de leur nation, savaient dire non quand il le fallait, savaient prendre les devants quand il était nécessaire... De nos jours Hollande donne de la France une image peu digne des français et de leurs valeurs, Il montre une nation régie par une troupe de joyeux débutants, trop contents de régner, et loin de se rendre compte qu'ils le font, apparemment, assez mal. C'est ainsi, qu'à trop avoir voulu charger il y a quelques temps Michelle Alliot Marie, ministre des affaires étrangères de l'hexagone à l'époque, comme quoi, elle n'avait rien vu venir, en rapport avec le soi-disant printemps arabe, et qu'elle a manqué de lucidité, les socialistes français, et de peur de tomber dans le manque de lucidité, ont carrément basculé dans l'extra lucidité et autres registres du paranormal. Comme, par exemple, quand François Hollande voit des crimes là où d'autres demandent à voir, où quand il se lance dans le soutien d'une rébellion armée sanguinaire formée par les fédayins d'Al Qaïda, et qu'il voulait, à tout prix, armer au risque de se retrouver plus tard confronté, lui et ses alliés du moyen orient, à ses propres armes. Voulant absolument jouer dans la cour des grands, cour à laquelle il n'est point initié, Hollande s'est retrouvé dans la peau du dindon de la farce. Et à vouloir trop être aux premières loges, en vue d'un hypothétique partage des trophées de guerre, il s'est retrouvé, seul, ou presque, à s'engager sur les sentiers glissants et embourbés de la guerre, dont, assurément, il ne connait rien. C'est ainsi qu'il s'est jeté corps et âme dans la guerre du Mali pour lutter contre les « méchants » d'Al Qaïda, et qu'il s'est ensuite retrouvé embourbé, et surtout lâché par ceux sur le soutien de qui il comptait. Ne le voila-t-il pas, de nouveau lancé dans une guerre qu'il semble bien parti pour conduire tout seul. En effet, il a tellement crié au massacre des pauvres innocents en Syrie, et tellement menacé de sévir et de punir le méchant « Bachar » et venant en aide aux « bons et valeureux » guerriers d'Al Qaïda, qu'il est maintenant obligé de continuer sur sa lancée, pour ne pas être la risée du monde qui l'observe, médusé. Car tout le monde l'observe et ne comprend pas cet entêtement et cet acharnement à vouloir aller en guerre contre le régime syrien au risque de déclencher une « chose » énorme qu'il ne suspecte même pas. Il ne semble même pas se rendre compte qu'il est tout seul dans cette entreprise hasardeuse. Il est chahuté par les politiques de son pays, aussi bien ceux de droite que ceux de gauche, sauf bien sur une poignée de ministres qui lui restent dévoués. A l'étranger, aussi, il risque d'y aller seul, les britanniques et autres européens s'étant désistés sous la pression de leurs populations. Même Obama a finalement décidé d'attendre un feu vert du congress. Il s'entête tellement, et veut tellement exercer ses « prérogatives », qu'il refuse de passer au vote sa décision d'aller en guerre, chose qui a déclenché un énorme mécontentement dans la classe politique française. Et tout çà pourquoi ? Uniquement pour plaire à Obama ? Et Obama, pourquoi il tient absolument à sa guéguerre ? Uniquement pour satisfaire son égo et pour dépasser son complexe de fils d'émigré ? Car c'est bien de çà qu'il s'agit ! Obama l'a bien clairement annoncé, il se retrouve obligé d'aller en guerre, uniquement parce qu'il l'avait promis et qu'il avait menacé. Du coup, pour ne pas perdre « sa crédibilité » face au monde, il va casser de l'arabe. Et si ces arabes n'ont rien fait ? Il n'en a rien à branler le Rambo des temps modernes. Il consent d'ailleurs, qu'il persiste des doutes sur la partie qui a utilisé les armes chimiques en banlieue de Damas, mais pour le principe, précise-t-il, et pour donner le bon exemple aux autres « méchants », qu'il n'a pas omis de nommer comme l'Iran ou le Hizbollah, qui risqueraient de ne plus avoir peur du « grand manitou », il va falloir y aller. Voilà donc, tout çà pour çà ! François Hollande va trainer, contre vents et marées, la grande France dans une guerre, uniquement pour satisfaire l'égo malade de son « ami Obama ». Qu'il semble bien loin le temps où la France, en puissance souveraine savait imposer ses décisions et le respect !