Le député de l'Alliance démocratique à l'Assemblée nationale constituante (ANC), Mahmoud Baroudi, a révélé, ce lundi sur Mosaïque Fm, l'existence d'un deuxième document, daté de 2 jours avant le premier qui était parvenu aux services du ministère de l'intérieur concernant des renseignements sur le meurtre de Brahmi, soit le 13 juillet 2013 et qui charge encore plus le ministère de l'Intérieur dans cette affaire d'assassinat. M. Baroudi a précisé que ce document était en sa possession depuis déjà quelques jours et qu'il n'avait pas voulu le révéler avant d'en avoir vérifié l'authenticité. Il s'agit d'un courrier du directeur général des services spéciaux adressé au directeur général de la sûreté publique, qui relate la possibilité qu'un député de l'ANC allait être la cible d'un assassinat. Le document montre que des informations, collectées par le ministère dans le cadre de sa coopération avec d'autres parties, indiquent que l'élu Mohamed Brahmi était visé par un assassinat projeté par des salafistes. Le directeur général des services spéciaux requérait dans ce courrier les instructions nécessaires pour entreprendre les actions préventives qui s'imposaient. Par ailleurs, Mahmoud Baroudi, a abordé l'échec de l'assaut donné sur le domicile où se cachait Boubaker El Hakim à la cité El Ghazala, quelques jours avant le meurtre de Mohamed Brahmi, et il a constaté que cet échec aurait dû attirer l'attention des services compétents du ministère de l'intérieur qui auraient dû faire le rapprochement entre les deux affaires.