Dans un entretien accordée ce lundi au journal « Atounissia », l'ancien chef de la sûreté présidentielle, Ali Seriati, a estimé que les intérêts de certains hommes politiques, interfèrent avec la décision de sa libération. Ali Seriati a souligné son refus de s'excuser pour un tort dont il n'est pas responsable, affirmant sa confiance en la justice tunisienne. L'ancien directeur de la sécurité présidentielle a, par ailleurs, indiqué qu'une tierce partie était derrière la déstabilisation du pays avant le déclenchement de la révolution. Il a précisé que cette partie civile a utilisé des armes de calibre 62 et qu'il ne s'agit ni de l'armée ni de la sécurité tunisienne.