Intervenu ce lundi sur les ondes de Shems Fm, le ministre de la justice transitionnelle et des droits de l'homme, Samir Dilou, a exprimé son point de vue de la publication du livre noir des journalistes par la présidence de la république. Samir Dilou a d'abord critiqué la manière de l'élaboration et de la diffusion de ce livre qui s'est faite en dehors de la justice transtionnelle, seule instance habilitée à trancher dans le jugement des caciques de l'ancien régime. Dans ce sens, Samir Dilou a affirmé que le ministère a envoyé une requête à la présidence afin d'éclaircir les circonstances de l'élaboration et la diffusion de ce livre par un seul et unique média, une raison suffisante à faire de ce livre l'objet de toutes les interprétations et les surenchères, a ajouté Samir Dilou Par ailleurs, le ministre a appelé toutes les institutions gouvernementales ayant accès aux archives à les conserver et à ne pas les utiliser à quelconque fin qu'elle soit, avant de légiférer sur la justice transitionnelle.