La Banque Centrale de Tunisie a indiqué que la réduction du nombre des agences qui évaluent le risque souverain de la Tunisie, permettra d' « assurer une répartition rationnelle des relations entretenues par la BCT avec les agences en fonction de leur implantation géographique ». La banque explique dans un communiqué publié vendredi 20 décembre 2012 que la décision de réduire le nombre des agences qui a été prise sur la base de l'évolution de l'économie tunisienne depuis le 14 janvier 2011 et en particulier en ce qui concerne les sources extérieures de financement et d'investissement, précisant que pour « la plupart des émetteurs souverains, ce nombre est souvent limité à deux agences, une américaine et une européenne ». Le risque souverain tunisien est désormais noté par l'agence américaine (Moody's), l'agence européenne (Fitch Ratings) et la japonaise (R&I) après le retrait de la notation assignée par l'agence S&P. « Il est à noter que depuis les événements de janvier 2011, les évaluations du risque souverain de la Tunisie effectuées par les quatre agences de notations se rejoignent en classant le risque souverain de la Tunisie dans la catégorie spéculative et aboutissent à des notations presque équivalentes, à savoir: MOODY's Ba3 (perspectives négatives), Fitch Rating BB-(perspectives négatives), S&P B (perspectives négatives) et R&I BBB- (perspectives négatives) », rapporte le communiqué, tout en précisant que « la Banque Centrale n'a jamais interféré dans la décision de notation d'aucune des agences mentionnées ».