Il paraitrait selon certaines sources « généralement bien informées », rapportées notamment par Jawhara FM, que le président provisoire Moncef Marzouki envisagerait de démissionner courant avril prochain, ou au plus tard, début mai. Il semblerait que Marzouki ait commandité un sondage d'opinions, pour son propre compte, qui aura été effectué par une boite étrangère, pour savoir s'il avait ses chances s'il se présentait aux prochaines élections présidentielles, et que le résultat de ce sondage ait été suffisamment encourageant pour que Marzouki ait envisagé de présenter sa démission et de quitter son « trône » pour se consacrer à sa campagne électorale. C'est tout de même assez bizarre que Moncef Marzouki soit arrivé à cette décision, lui qui a toujours refusé de démissionner ni de laisser son poste à Carthage, arguant qu'il ne livrerait ce « trône » qu'à un président élu, dans des élections fiables et transparentes. Et vu qu'il se gardait le privilège de juger si ces élections l'étaient assez, autant dire qu'il promettait, en quelque sorte, de ne jamais plus lâcher son poste si chèrement conquis. Et tout le monde se rappelle ses fameuses promesses triples de « je ne démissionnerai pas, je ne démissionnerai pas, je ne démissionnerai pas ! ». Cette dernière décision, de Marzouki, si jamais elle s'avérait vraie, laisserait sous entendre énormément de questions, dans le sens d'expliquer ce qui l'aurait poussé à la prendre. D'autant plus que son, timing a été, pour le moins, « bizarre ». Car, en effet, l'annonce, par le truchement de voies d'information détournées, a fait suite à la visite que lui avait rendue le vice ministre des affaires étrangères américain, William Burns. Ce qui a laissé certaines « mauvaises langues » sous entendre que Marzouki aurait reçu de la part de l'émissaire américain des « signaux forts » signifiant qu'il devait laisser la place à « quelqu'un d'autre » de son plein gré, au risque de se voir éjecter de son siège, par un autre moyen un peu moins prestigieux. C'est ce qui aurait, selon ces « mauvaises langues » poussé Marzouki à réagir illico presto, et à annoncer son intention de se retirer et de se consacrer à une hypothétique campagne électorale. D'autant plus que ces « mauvaises langues » se demandent quel bureau d'études et de sondages, aurait pu démonter à Marzouki qu'il avait de sérieuses chances de remporter un scrutin présidentiel, surtout avec la côte de popularité que tout le monde lui connait.