L'audience des trois policiers accusés de viol sur la jeune fille, Meriem Ben Mohamed, a repris ce jeudi à huis-clos et ce à l'encontre du souhait de la victime. Les journalistes ayant fait le déplacement ont été interdits d'accès pour la couverture du procès ajourné le 20 janvier dernier. L'avocat de la défense Me Pradel a estimé que ce « huis-clos agit pour le seul intérêt des accusés ». C'est un article régissant la profession de policier qui permet au juge de décréter le huis clos, a assuré Radhia Nasraoui, avocate et militante. Hautement symbolique, le procès de la jeune Meriem a été reporté à maintes reprises et suscité un vif émoi au delà de nos frontières.