14 cadres sécuritaires auraient été récemment limogés du ministère de l'intérieur, rapporte ce jeudi le journal « Al Maghreb ». Faisant la une des revendications et exigences de la feuille de route, la révision des nominations partisanes est devenue l'impératif pour garantir la transparence des prochaines élections. Aussi, la réunion entre le chef du gouvernement Mehdi Jomâa et le secrétaire général de l'UGTT et membre du Quartet, Houcine Abassi a-t-elle été axée sur l'avancement des dispositions annoncées par la feuille de route et notamment celle des nominations partisanes. Tenue mardi, la réunion entre le chef du gouvernement et le médiateur de la crise dessinait en toile de fond les urgences du moment et les spectres à chasser en vue de baliser le terrain à l'ultime étape de la transition démocratique. Dissolution des LPR, lutte anti-terroriste, situation économique et révision des nominations. Tous les présents se sont accordés à dire que la période de grâce a été épuisé et qu'il est temps de s'atteler au travail. Et c'est dans ce sens qu'intervient la révocation de 14 cadres sécuritaires soupçonnés de connivence. Cette révocation a été en outre exigée par les syndicats, indique le Maghreb. Une réunion s'est déroulée, hier, entre les syndicats, le ministre de l'intérieur, Lotfi Ben Jeddou, et le ministre délégué à la sécurité nationale, Ridha Sfar. Une annonce sera faite lors de l'allocution de Mehdi Jomâa à la nation au début de la semaine prochaine, affirme le journal.