Rien ne bouge en matière de sauvetage de la saison touristique dont la période des réservations est bel et bien entamée depuis quelques semaines. Rien n'est entrepris malgré la nomination à la tête du département d'une compétence du gabarit de notre Karboul nationale, qui a bien consenti à mettre entre parenthèses sa vie privée et professionnelle pour servir son pays. La brillantissime ministre du tourisme n'a, toujours, rien entrepris en dehors du fait qu'elle s'est fait un plaisir d'assister à une manifestation culturelle en plein désert, qui d'ailleurs, était planifiée et programmée bien avant son avènement à la tête du ministère. Et tout le monde, les professionnels en premier, savent que ce genre de manifestations orientées vers une jeunesse aux goûts particuliers, n'est pas de nature à renflouer les caisses des hôteliers ni à réparer les dégâts subis par le tourisme suite à notre bien aimée « révolution ». Même sur le plan des salons internationaux et autres foires où on s'arrache les clients, rien de bien sérieux n'a été fait, et pour cause : La dame Karboul de son nom de jeune fille semble uniquement focalisée sur la clientèle germanique, devoirs d'alliance oblige. Pour les autres marchés, pourtant au moins aussi juteux que celui de l'Allemagne, rien de rien ! Aucun effort apparent du côté du marché algérien Ô combien plus intéressant ni des autres marchés qui peuvent sauver la saison. Il est, donc, devenu évident pour les professionnels que pour espérer s'en sortir, ce n'est que sur eux-mêmes qu'ils doivent compter. Car à moins d'être branché sur la marché germanique, il n y a pas grand-chose à espérer du département de tourisme fédéral allemand... Euh, tunisien ! Et le premier qui a tiré ces conclusions et qui a entrepris de se « démerder » tout seul comme un grand, c'est Hosni Jemmali, le patron tunisien d'une chaine hôtelière tunisienne de renommée opérant sur le marché français, et qui vient de lancer sa propre campagne publicitaire sous le slogan : « Cet été, je vais en Tunisie ». A travers cette manœuvre, Jemmali vise à reconquérir la clientèle « classique » française et à promouvoir auprès d'elle, la destination Tunisie. Un exemple, donc, donné par ce professionnel dont profiteront certainement quelques autres hôteliers opérant sur le même marché, et qui gagnera éventuellement à être recopié par d'autres professionnels sur d'autres marchés. Eh oui ! En tourisme, c'est chacun pour soi, et chacun doit s'occuper du marché qui lui rapporte le plus sur le plan intérêts personnels. Bien qu'on ne peut, certes, pas dire que Mme Karboul ait des intérêts particuliers avec le marché allemand...