Les Libyens, comme tout autre peuple arabe, aspirent à la liberté de la parole et à la démocratie et il faut défendre ces droits, a déclaré jeudi aux journalistes le Secrétaire général de la Ligue arabe, Amr Moussa. “Il faut garantir la liberté de parole en Libye”, a insisté M. Moussa au terme d'une réunion des organisations internationales et régionales sur la Libye. En même temps, le Secrétaire général a indiqué qu'il fallait avant tout parvenir à un cessez-le-feu en Libye afin d'entamer un processus de règlement politique. Selon lui, les organisations internationales et régionales agissent en respectant l'intégrité territoriale de la Libye et sont conscientes de la situation humanitaire précaire qui règne actuellement dans le pays. Jeudi au Caire, une conférence internationale sur la Libye s'est tenue sous l'égide de la Ligue arabe, de l'Onu, de l'Organisation de la Conférence islamique, de l'Union africaine et de l'Union européenne. Les manifestations contre Mouammar Kadhafi, au pouvoir depuis plus de 40 ans, ont débuté en Libye à la mi-février avant de dégénérer en contestation armée. D'après les défenseurs des droits de l'homme, des milliers de personnes ont été tuées dans les affrontements et des centaines de milliers ont dû quitter le pays.