Le rendez-vous électoral approche et à son orée, les grandes manœuvres politiques ont commencé. Et dans la basse-cour politique, Paris semble le lieu idéal des alliances cachées ou si peu. En campagne dans la ville des lumières, le leader du mouvement Ennahdha, Rached Ghannouchi en a profité pour se rappeler aux souvenirs de la Troïka défunte. Force irréductible, la société civile ne laisse rien passer au hasard. Elle s'organise et s'active sur les réseaux sociaux, pierre angulaire de sa mobilisation. A cet égard, c'est un tollé généralisé qu'ont suscité les photos des leaders d'Ennahdha en compagnie de l'ambassadeur tunisien à Paris, Adel Fekih affilié à Ettakatol. Sous ses bons auspices, le président de l'Assemblée nationale constituante et le leader du mouvement Ennahdha, se sont tour à tour offert une jolie escapade parisienne. Une vague de critiques a déferlé sur les réseaux sur fond de ces clichés remettant en cause selon les internautes l'impartialité et la neutralité de l'ambassadeur tunisien, Adel Fekih. On l'y voit notamment aux côtés de Rafik Adessalem, ancien ministre des Affaires étrangères, Houcine Jaziri, membre du conseil de la choura ainsi que le président du mouvement, Rached Ghannouchi. Le directeur du cabinet de Rached Ghannouchi, Zoubeir Chehoudi a affirmé que la visite du chef de file d'Ennahdha, entamée le 20 juin, se prolongera sur trois jours précisant qu'elle se veut avant tout comme une promotion du modèle tunisien en matière de transition démocratique.