C'est un nouveau coup dur que subit l'Instance vérité et dignité présidée par Sihem Ben Sedrine. Avec une troisième démission, et pas des moins en l'espace de quelques mois, l'instance Vérité et dignité se retrouve à nouveau dans la polémique quant à son rôle. Nourra Borsali a annoncé dans la journée du lundi 10 novembre sa démission de l'instance la justifiant par les pratiques de Sihem Ben Sedrine qualifiées de « dictatoriales ». Fulminant contre les méthodes de Sihem Ben Sedrine, Borsali a appelé à revoir la composition de cette instance. Censée mettre en œuvre les rouages de la justice transitionnelle, cette instance a été fortement contestée dès sa création de part la mission qui lui a été assignée-recenser les exactions commises pendant la dictature- mais aussi de part la controverse que suscite plusieurs de ses membres.