Le parti de Slim Riahi, l'Union Patriotique Libre, a claqué la porte des pourparlers en vue de la formation du prochain gouvernement. Les raisons de ce retournement résident, selon des sources bien informées, dans le nombre de portefeuilles qui lui avaient été proposés, mais surtout, en comparaison avec d'autres partis politiques bien moins représentés dans l'ARP. En effet, ce qui aurait fait grincer des dents l'UPL ce sont les deux portefeuilles qui lui auraient été attribué dans le prochain gouvernement, dont le ministère du sport, et surtout, en comparaison avec les trois postes proposés à Afek Tounes, parti qui n'est pas aussi bien représenté au sein de l'ARP. Le problème avec ce retrait subit de l'UPL, et qui ne semble pas émouvoir, outre mesure, les décideurs « en haut lieu », c'est que de cette façon, Nidaa Tounes risque de se retrouver amputé d'un bonne partie de sa coalition qui lui aurait permis de bénéficier d'une majorité confortable dans l'hémicycle. Donc, et pour remédier à ce « couac » Nidaa serait dans l'obligation de recourir à « un compromis » avec... Ennahdha. Ce qui fait tiquer dans cette histoire, c'est le fait que ces messieurs les décideurs ne semblent pas se rendre compte de la gravité d'une telle issue... A moins que le faux bond de l'UPL soit, en quelque sorte, « bienvenu » pour justifier un rapprochement entre Nidaa Tounes et ennahdha, malgré ce que çà pourrait susciter comme réaction auprès de l'électorat !