Dans une interview donnée au magazine Paris Match et publiée en partie sur son site, et en réponse à une question des journalistes concernant la montée du djihadisme en Tunisie, BCE a justifié cela par le laxisme des gouvernements précédents (de la Troika), vis-à-vis des mouvements radicaux et le contexte régional avec les guerres civiles en Libye et en Syrie, « dans la jeunesse désœuvrée, souvent désespérée, l'appel djihadiste a fonctionné. Quatre mille Tunisiens ont rejoint le djihad, en Syrie, en Libye ou ailleurs. Et quelque 500 sont déjà revenus ici, où ils posent un défi. Sans parler des cinq ou six mille autres que nous avons réussi à empêcher de partir... » Concernant sa politique pour affronter cela, le président de la République annonce que son objectif est d'améliorer la situation économique du pays pour que les citoyens ne cherchent plus à partir que ce soit pour émigrer en Europe ou pour combattre en Syrie. BCE revient sur l'expérience islamiste et annonce que la Tunisie ne sera jamais gouvernée par la Chariaa.