Saad Dawabcheh, le père du bébé palestinien mort dans un incendie bouté par des extrémistes juifs, a succombé à ses blessures dans l'hôpital israélien où il avait été admis. Ses funérailles auront lieu dans la journée. Ghassan Daghlas, responsable au sein de l'Autorité palestinienne pour le nord de la Cisjordanie occupée où se trouve Douma, le village où la maison de la famille Dawabcheh a été incendiée, a indiqué qu'autorités palestiniennes et israéliennes étaient en contact pour organiser le transfert de son corps pour des funérailles prévues dans la journée. Le 31 juillet, avant l'aube, des hommes masqués ont lancé des cocktails Molotov sur la maison des Dawabcheh, qui avaient laissé les fenêtres ouvertes en raison de la chaleur. La petite habitation a aussitôt été réduite à un tas de cendres, seuls les murs subsistant, recouverts des mots « Vengeance » et « Prix à payer », la signature habituelle des colons et activistes de l'extrême droite. La mère entre la vie et la mort Ali, 18 mois, a péri brûlé vif, alors que sa mère Riham, 26 ans, et son père Saad ont été hospitalisés, le corps couvert à 90% de brûlures au troisième degré. La mère se débat toujours entre la vie et la mort tandis que leur autre fils, Ahmed, 4 ans, aurait montré des signes positifs de rétablissement ces derniers jours, les médias locaux rapportant qu'il aurait ouvert les yeux et même prononcé des mots.