Le conseil des secrétaires généraux du Front Populaire, a condamné, hier, samedi 30 janvier 2016, les dernières déclarations faites par le président de la République, Béji Caid Essebsi à des médias étrangers, où il s'en est pris à « une gauche extrémiste, encore plus dangereuse que l'extrémisme islamiste », faisant référence à un des députés du Front Populaire à l'ARP. Dans un communiqué rendu public samedi, le conseil a considéré que ces « accusations » sont infondées, estimant qu'elles visent à provoquer les forces de gauche, dont le Front Populaire. De son côté, le secrétaire général d'Al Massar, Samir Taïeb, a qualifié d'irresponsables les récentes déclarations du président de la République dans lesquelles il accuse des parties de gauche d'être impliquées dans les récentes protestations sur l'ensemble du territoire national. « Ces déclarations divisent les Tunisiens », a indiqué Taïeb lors d'une interview accordée au site d'al Arabya. Il a ajouté que BCE doit impérativement présenter les preuves de ce qu'il avance à la justice. Le secrétaire général d'Al Massar s'est étonné de voir le président de la République adopter les mêmes agissements qu'il reprochait à son prédécesseur lorsqu'il était, lui, dans l'opposition.