Les premières investigations avec l'un des blessés tunisiens dans le raid américain de vendredi sur Sabratha, ont révélé que les membres du groupe visés par le bombardements , s'entraînaient pour mener des attaques imminentes contre la Tunisie, a affirmé dimanche 21 fevrier 2016 Esseddik Essour, chef du service des enquêtes au bureau du procureur général libyen à la capitale Libyenne Tripoli.. Rappelons que le Pentagone a déclaré que le groupe visé se préparait pour des attaques terroristes extérieures, à l'instar de celles contre Bardo et l'hôtel Impérial de Sousse. Le Pentagone a également assuré que les Etats-Unis d'Amérique continuent de poursuivre les leaders de Daech aussi bien en Libye qu'en Syrie et prochainement en Iraq. Essour a révélé que les 43 cadavres ainsi que les restes d'autres corps appartenant aux membres du groupe bombardé durant le raid, sont réservés à la capitale Libyenne Tripoli. Les cinq personnes blessées, en revanche, ont été transportées à l'hôpital de Tripoli. Analyste d'ADN et pièces d'identité pour identifier les victimes Le chef du service des investigations libyen Esseddik Essour,a, toutefois, nié dans un entretien sur radio Mosaïque Fm toute relation avec les listes nominatives des victimes relayée sur la toile, ajoutant, par ailleurs, le lancement d'opérations de ratissage pour prendre des échantillons d'ADN afin de s'assurer des identités des victimes. Il a précisé que cette opération se fera en coordination avec les autorités Tunisiennes, ajoutant que des pièces d'identité tunisiennes ont été trouvées et que d'autres documents sont en cours d'examen pour authentification. Par ailleurs, Esseddik a révélé qu'avant l'exécution de l'opération du raid, les parties sécuritaires Libyennes étaient au courant de l'existence de cellules appartenant à ce qu'on nomme l'organisation Daech qui collabore avec des parties Tunisiennes de même appartenance. Le site ciblé par le raid servait à l'entraînement Ces cellules fournissaient un appui et des entraînements à leurs membres qui sont à Tripoli étant donné que la capitale libyenne, représente un point de passage vers la Tunisie et la Syrie, a ajouté le magistrat libyen qui s'est abstenu de confirmer si la maison bombardée par les Américains à Sabrata était bien habitée par des terroristes reconnus. « Nous n'avons pas reçu d'informations sur ce groupe là à Sabrata » a-t-il dit.