Borhene Bsaïess le chroniqueur vedette de Nessma TV, n'a pas pu se retenir. Il faut dire qu'il y avait de quoi ! En ce jour où aussi bien nos jeunes concitoyens de Ben Guerdene, que nos vaillants jeunes soldats, ont fait preuve d'énormément de bravoure et de maitrise en venant à bout des envahisseurs de Daech qui avaient entrepris, plus tôt, au matin d'envahir et d'occuper le bastion de Ben Guerdene. Et alors que les félicitations fusaient de partout, et que le peuple entier témoignait de sa reconnaissance et de son encouragement, à ces vaillants guerriers qui ont réussi l'improbable, aux yeux des communs des mortels, qui ont cassé le mythe de Daech l'omnipotent, l'invincible, l'envahisseur qu'on n'arrête pas et pour lequel il faudrait pas moins qu'une coalition des plus grands du monde pour le stopper. A ce moment précis, il aura fallu qu'une mercenaire d'origine, hélas, tunisienne, travaillant pour la mal aimée chaine TV qatarie d'Al Jazeera, vienne jeter son pavé dans la mare, en qualifiant nos vaillants soldats de bêtes, en se demandant de quel « fourrage » on les nourrissait. Il n'en fallait pas plus pour que Borhene Bsaïess se lâche et sort de sa réserve habituelle, et flanque une claque aussi magistrale que lui, à cette mercenaire, en la prenant à partie, en direct, pour lui rappeler que ceux qu'elle ose traiter de bêtes sont les défenseurs de la Patrie, les défenseurs de sa famille, de ses parents restés, eux, au Bled. Et qu'elle n'avait aucun droit de s'en prendre, pour faire plaisir à ses donneurs d'ordres, aux plus durs, aux plus purs, aux plus nobles des personnes que sont nos vaillants soldats. Et qu'elle n'avait certainement pas de leçon à leur donner, et surtout pas en matière d'éthique, quand on sait qu'elle, l'éthique, elle a du l'apprendre chez les maitres de ses maitres dans la base américaine voisine des locaux d'Al Jazeera au Qatar. Il lui a, par ailleurs interdit de comparer nos vaillants soldats aux GI's de la base US du Qatar qui n'ont jamais cessé de bombarder ses frères arabes et musulmans et d'en tuer des milliers, un peu partout dans le monde. Et puis, en parlant de soldats américains, comment pouvait-elle parler d'éthique, pour un simple selfie pris par des gosses à Ben Guerdène, alors que tout le monde se rappelle des frasques des maitres de ses maitres, quand ils avaient sous leur contrôle la prison d'Abou Ghrib en Irak ? Alors, un grand Bravo à Borhene Bsaïess, et, de grâce, n'arrêtez pas vos coups de gueule, qui reflètent les pensées profondes des tunisiens et qui leur mettent un peu de baume au cœur !