La France, terre d'asile, havre de paix pour les opprimés et pays des lumières, pleure à chaudes larmes ses victimes et plonge inexorablement dans les pénombres de la violence barbare et l'atrocité la plus abjecte. Tous les êtres libres, indépendants et affranchis du « suivisme aveugle » et du « droit unilatéral d'ingérence » compatissent et partagent avec ce peuple français vaillant et courageux son deuil et sa douleur. Malgré la tragédie, les français restent dignes et solidaires. Leur message est clair et unanime : No Pasdaran. Le terrorisme ne vaincra pas, les terroristes ne passeront pas et les politiques ne les berneront plus. C'est un peuple en colère contre cette barbarie inhumaine mais aussi révolté contre ses propres gouvernants qui ont fait preuve de laxisme, de passivité, de connivence et de complicité avec le terrorisme. Des gouvernants qui ont enfanté ces chiens enragés nés d'un croisement idéologique et dressés pour tuer. Des gouvernants qui flirtent ouvertement avec le Wahhabisme pour une poignée de dollars. Des gouvernants qui s'érigent en tuteurs et bien-penseurs du tiers-monde. Des gouvernants qui vendent la France, berceau des droits de l'homme et des civilisations, au Qatar, bailleur de fond notoire des terroristes sanguinaires. Des gouvernants qui reçoivent en grandes pompes les terroristes de Jabhet Nossra et qui procurent aux mercenaires les 'armes lourdes pour diviser le pays, affaiblir le régime de Bachar et effriter l'Etat syrien. Des gouvernants qui se sont autoproclamés du droit unilatéral d'ingérence en Libye pour déloger Khaddafi, disloquer un pays souverain et jeter, telle une proie, aux mains de criminels charognards. Des gouvernants hypocrites qui reçoivent de plein fouet l'effet boomerang de ces chiens enragés qu'ils ont eux-mêmes dressés pour tuer. Eh oui mais ces chiens enragés ont mordu la main de leurs maitres et s'attaquent maintenant à leurs enfants innocents. Les français ne sont pas dupes. Meurtris par tant de douleur, ils ne sont pas résignés face à cette tragédie macabre. Ils pleurent leurs morts et ils pleurent surtout leurs gouvernants qui ont vendu l'honneur d'un pays à un vil prix et la paix d'un peuple pour des clopinettes. La vendetta BHLienne et Sarkorzysiste pour détruire une Libye indépendante et une Syrie souveraine , l'asservissement aux dollars du Qatar, la compromission avec le wahhabisme sanguinaire des Saoud, le suivisme aveugle d'un Oncle Sam adepte de la politique de la terre brulée et le mariage blanc avec l'ogre sauvage turc ont plongé le peuple français libre dans la spirale de la violence avec toutes ses conséquences néfastes et désastreuses. Il est désormais du devoir moral de l'humanité de désigner les véritables coupables de cette boucherie macabre et de ces massacres ignobles qui se multiplient. Des coupables dans la peau de bêtes sauvages qui ont pour mission de tuer sauvagement des innocents mais aussi des coupables dans la peau de dignitaires de ce monde qui ont pour mission de créer ces bêtes de laboratoires , de les endoctriner , de financer leurs activités, de faciliter leurs mouvements, de les entrainer au maniement des armes et de les dresser pour tuer. Les 2 derniers présidents français ont du sang sur les mains et à ce titre, ils devront répondre de leur crime ignoble d'avoir enfanté , couvé, financé et entrainé pendant des années cette armée de monstres de Daech qui s'est attaquée aux civils innocents français mais aussi libyens , syriens , tunisiens , yéménites, russes, anglais,…. L'histoire retiendra qu'ils se sont rendus coupables d'une politique étrangère grossièrement fallacieuse et perverse qui a conduit à ces crimes atroces contre leur peuple et contre l'humanité et il convient de rappeler aux amnésiques le contraste de la posture indigeste de ces gouvernants suffisants avec la position digne, juste et courageuse de la Grande France de Jacques Chirac quand elle s'est opposée farouchement à la guerre en Irak. Lors d'un discours mémorable à la tribune de l'ONU, Dominique de Villepin alors ministre des Affaires Etrangères a dénoncé rigoureusement l'ingérence des puissances étrangères dans les affaires irakiennes et a prévenu des dangers et des effets pervers de l'effondrement des Etats souverains et de ses conséquences sur la sécurité des peuples concernés et la sécurité dans le monde. 15 années après, l'histoire donne raison à ce Grand Président visionnaire qui déclara aussi lors de sa visite en Tunisie en 2003 : « Le premier des droits de l'homme c'est manger, être soigné, recevoir une éducation et être en sécurité. De ce point de vue, la Tunisie s'en sort bien malgré quelques entorses aux libertés individuelles», A l'heure des bilans, les faits parlent d'eux-mêmes. Les peuples ont-ils gagné au change ? Libre à chacun d'apprécier la situation actuelle dans les pays arabes avec son lot de violence, de boucherie, de division, de crise économique, d'effondrement des institutions et de délabrement des Etats après cet interventionnisme aussi barbare que les attentats.