Le leader démissionnaire de l'UPL, Jamel Tlili, a tenu ce jeudi 9 juin, un point de presse dans lequel il a expliqué les raisons qui l'ont poussé à présenter sa démission de la formation politique présidée par Slim Riahi. Et les raisons qu'il a présentées constituent de graves accusations lancées à la direction du parti et, précisément, à son président Slim Riahi. Des accusations, selon l'avis de Hatem El Euchi, secrétaire général du parti et ministre des domaines de l'Etat, aussi graves qu'infondées, avant d'ajouter qu'il allait porter plainte contre ce dissident trop bavard. En effet, Jamel Tlili a assuré qu'il s'était retiré de l'UPL après que celui-ci ait fait l'objet de plusieurs décisions de justice en vue de le déloger de nombreux de ses bureaux régionaux. Il a ajouté que les membres du bureau central du parti n'y sont même pas adhérents, et qu'ils n'ont pas de cartes de membres, et que leurs réunions sont soumises aux sautes d'humeur de Slim Riahi, de même que certaines réunions ont vu la participation de personnes étrangères au parti. Par ailleurs, Tlili a assuré que le parti ne dispose, actuellement, pas de siège central officiel. Il a accusé le président du parti d'avoir bâti sa dernière campagne électorale sur des promesses mensongères, comme le fameux projet « Maktaris » qui n'est que pur mensonge, de même que la pseudo-université américaine à Zaghouan. Tlili a accusé Slim Riahi d'opérer des pressions sur les ministres issus de son parti, comme Maher Ben Dhia à qui il a demandé de liquider le bureau fédéral de football, et la désignation d'un de ses parents à la tête de la société de Promosports. Et qu'il a exercé des pressions, aussi sur Mohsen Hsan en vue de « régler » les dossiers de certains hommes d'affaires. Tlili, a assuré que le parquet serait en possession d'affaires impliquant la direction du parti dans des affaires d'extorsions de fonds chez des hommes d'affaires. Ces déclarations ont, immédiatement, déclenché des réactions en chaine de la part des cadres du parti qui ont démenti ces « allégations » et promis de poursuivre en justice Jamel Tlili.