Selon le rapport annuel du think Tank britannique Legatum Institute, le monde est plus prospère de 3% qu'il ne l'était en 2007. Le rapport prend en considération 104 indicateurs dans 9 catégories (la macro-économie, l'environnement entrepreneurial, la gouvernance, la santé, l'éducation, l'environnement, les libertés individuelles ou encore le capital social). Cette année, la Nouvelle-Zélande est désignée comme le pays le plus prospère du monde, après avoir détrôné la Norvège, 7 ans d'affilée à la tête du classement. Elle se classe notamment première dans 2 catégories (macro-économie et social) et deuxième (l'environnement entrepreneurial et gouvernance). Des pays comme la France, ont pu avancer dans le classement grâce à une politique environnementale qui a favorisé l'accroissement continu des forêts et la lutte contre les changements climatiques. En effet, 5 arbres sont plantés en France chaque 2 secondes et la surface forestière du pays a doublé depuis 1850. Les pays scandinaves gardent comme toujours des classements au top 10 (la Norvège 2ème, la Finlande 3ème, la Suède 8ème). Le Canada, la Suisse, l'Australie, les Pays-Bas, le Danemark et le Royaume-Uni en font aussi partie. Les grandes puissances économiques comme l'Allemagne et les USA ont fini 11ème et 17ème du classement, avant la France qui figure à la 18ème place. Le Japon est à la 22ème place, il est donc exclu du Top 20. Selon l'Institut, «L'évolution technologique rapide a supprimé des industries et a mis sur le bas-côté les travailleurs qui n'étaient pas adaptés créant ainsi des inégalités...résultat: de nombreux mouvements s'élèvent contre la mondialisation tant à l'extrême gauche, qu'à l'extrême droite. Mais les tendances protectionnistes promis par ces partis seraient pourtant néfastes pour la prospérité et ce sont ces populations qui en souffriraient le plus au final ». Cette conclusion tend à expliquer le décalage entre la montée du populisme d'un côté et les progrès des indicateurs de prospérités de l'autre surtout dans les pays européens.