Le bloc parlementaire d'Al Horra relevant du Mouvement du projet de la Tunisie a affirmé que l'élaboration du projet-loi de Finances pour l'exercice 2017 n'a pas été précédé par une consultation avec les signataires du document de Carthage. Al Horra a imputé son rejet du projet-loi de Finances à un manque de vision économique pour les trois prochaines années. Le bloc a jugé, dans un communiqué diffusé samedi que le projet-loi de Finances a été calqué sur le plan quinquennal 2016/2020. « Le projet-loi de Finances ne définit pas les objectifs ayant été fixés dans le document de Carthage », a affirmé le bloc Al Horra notant une absence de volonté politique pour la lutte contre la contrebande et l'évasion fiscale. Al Horra a ajouté que la loi de finances a été élaborée sur une perspective de croissance et des hypothèses beaucoup trop optimistes précisant que le gouvernement sera contraint de soumettre un projet-loi complémentaire. Elle a, par ailleurs, fait savoir que l'examen de la loi de finances 2017 a précédé l'examen de la loi de finances complémentaire 2016. Al Horra a voté contre le projet-loi de finances 2017. Trois députés du bloc ont d'ailleurs présenté leur démission du bloc et du Mouvement du projet de la Tunisie suite à ce qu'ils ont qualifié de « changement soudain dans la direction du vote ». Il s'agit de Walid Jalled, Mustapha Ben Ahmed et Mondher Belhaj Ali