Un rapport de l'ONU estimait leur nombre à environ 5000 combattants. 3000 combattants se trouvent actuellement dans les zones de conflit, a annoncé, vendredi, le porte-parole du gouvernement, Iyed Dahmani, dans un point de presse. Alors que l'opinion s'enflamme au sujet du retour des jihadistes, le porte-parole du gouvernement a assuré aujourd'hui que leur nombre ne dépasse pas les 3000 personnes. Le porte-parole du gouvernement a, par ailleurs, rappelé qu'ils seront jugés sur la base de la loi anti-terroriste. « Le gouvernement dispose d'une liste nominative de ces personnes et elles seront interpellées dés leur arrivée sur le territoire tunisien, a précisé Iyed Dahmani. Le chef du gouvernement, Youssef Chahed a exprimé, hier, le refus du gouvernement du retour des terroristes tunisiens se trouvant dans les zones de tension. Le chef du gouvernement s'est voulu rassurant en faisant savoir que toutes les précautions ont été prises pour les mettre hors d'état de nuire dans le cas d'un retour. Les tensions se sont ravivées ces derniers jours face à la perspective du retour des jihadistes. Les déclarations du ministre de l'Intérieur, Hédi Majdoub, faisant état du retour du 800 combattants a jeté un trouble et envenimé les réactions. A ce propos, le porte-parole du gouvernement a souligné que ces chiffres concernaient les retours depuis l'année 2007.