L'administration du président américain Donald Trump semble avoir mis de l'eau dans son vin. Après une semaine marquée par une série de décrets ayant mis le monde sens dessus dessous, notamment celui de la lutte contre le terrorisme à travers lesquels les ressortissants de 7 pays à majorité musulmane ont été interdits d'entrée aux Etats-Unis, Trump a encore surpris sur le dossier palestinien. Lui qui avait affiché un soutien total à Israël , promettant de transférer l'ambassade américaine de Tel Aviv à Jérusalem, a opéré jeudi un revirement de 180 degrés. La Maison-Blanche a annoncé, jeudi 2 février, son opposition à la construction de nouvelles habitations israéliennes dans les territoires palestiniens. Une surprise pour beaucoup en Israël. Depuis la prise de fonction de Donald Trump, le 20 janvier dernier, Israël avait annoncé la construction de 6.000 nouveaux logements dans les territoires palestiniens, en Cisjordanie et à Jérusalem-Est. Contrairement à l'administration de Barack Obama, fermement opposée à cette colonisation, le nouveau président américain s'était fait remarquer par son silence sur le sujet. Mais jeudi 2 février le porte-parole de la Maison-Blanche a fait savoir la nouvelle position américaine dans un communiqué : « Si nous ne pensons pas que l'existence de colonies est un obstacle à la paix, la construction de nouvelles colonies ou l'expansion de celles existantes au-delà de leurs frontières actuelles pourrait ne pas aider à atteindre cet objectif ».