Suite à la condamnation à un an de prison ferme du médecin anesthésiste Slim Hamrouni, accusé d'avoir causé le décès d'un patient suite à une erreur de groupe sanguin, de nombreux médecins dentistes ont adressé des courriers au conseil de l'ordre des médecins demandant leur désinscription de l'ordre, refusant de travailler, disent-ils dans ces conditions de peur et d'insécurité. L'un de ces médecins « démissionnaires », Maher Abbes a affirmé au micro de Shems FM, qu'il demande son retrait du conseil de l'ordre des médecins et qu'il se sent en colère et angoissé, du fait de se sentir seul livré à lui-même et à cette « machine » qu'est devenue la justice. Il a rappelé que son confrère emprisonné n'avait commis aucune erreur médicale, et ce conformément à l'expertise pratiquée par quatre éminents médecins, doyens des facultés de médecine qui avaient assuré qu'il n'y avait aucune erreur médicale commise de la part de ce médecin, lors de sa prise en charge de son patient décédé. Il a ajouté que son confrère condamné à la prison avait fait son travail conformément aux normes mondiales les plus strictes. Il a expliqué qu'il ne pouvait plus exercer la médecine dans ces conditions en absence de toute sécurité. Il a, donc, décidé de se retirer du conseil de l'ordre, et de ne plus exercer, ajoutant qu'il laisse l'exercice de la médecine aux magistrats puisqu'ils connaissent, désormais, mieux que les experts médicaux s'il y a ou non erreur médicale. « Nous allons rester chez nous, et que les magistrats traitent les tunisiens » ! https://www.tunisienumerique.com/wp-content/uploads/2017/03/بعد-سجن-طبيب-لمدة-سنةأحد-الاطباء-خلي-القضاة-يولوا-هوما-يداوا.mp3