Pour le New York Times et Daily Mail, la Mhamsa tunisienne, est le digne successeur du Couscous, qui jouit déjà d'une notoriété internationale. Crédit Photo: Karsten Moran En effet, ces médias anglais ont consacré des articles à la Mhamsa, tout particulièrement après son succès à Istanbul, où ce plat tunisien a remporté en février la médaille d'or du Festival International de Gastronomie. La chef Narjes Snene a su séduire le jury grâce à son plat délicieux baptisé « Mhamsa aux yazoul et ses deux tomates ». Crédit Photo: Karsten Moran Depuis, New York Times a classé la Mhamsa comme nouveau plat « riche en potassium » à essayer à tout prix. De même, il représente aux yeux des américains une alternative rustique au célèbre risotto, grâce à ses graines « de semoule et d'eau, séché et grillé avant qu'il soit prêt à être cuit à la vapeur ou mijoté ». En termes élogieux, les britanniques aussi ont fait la promotion de ce plat « cousin de couscous, mais plus riche et plus sophistiqué ». Notons que dans les deux articles, on a insisté sur les origines tunisiennes de la Mhamsa, appelée aussi Fregula, et sur son caractère à la mode et son goût inégalé. Le patrimoine immatériel tunisien à l'instar de la gastronomie a su séduire les britanniques et américains. Il doit par ailleurs être valorisé davantage et promouvoir la richesse culturelle du pays.