Le 27 mars 2017, son excellence l'ambassadeur de France en Tunisie a révélé plusieurs chiffres intéressants concernant le flux migratoire de la Tunisie vers la France. En effet, ces statistiques ont été dévoilées lors de la conférence de presse qui a eu lieu au sein de l'Institut Français de Tunisie et qui vise à faire le point sur les rapports franco-tunisiens consolidés par l'immigration. Parmi ces chiffres, notant celui du taux de refus des visas aux jeunes tunisiens souhaitant finir leurs études en France. Il est seulement de 8%, ce qui signifie que 92% des tunisiens qui présentent leurs demandes pour obtenir un visa d'étudiant reçoivent des réponses favorables. Le taux de refus est en baisse continue comparé aux années précédentes. A titre d'exemple, il était de 13% en 2013. Aussi, le nombre de dossiers traités est en hausse de 17% par rapport à l'année 2010, ce qui dévoile l'intérêt grandissant des étudiants tunisiens pour faire leurs études supérieures en France. . Dans ce cadre, l'ambassadeur français a salué les efforts de Campus France dans le traitement des dossiers et l'orientation des étudiants, en 2016, ce dernier a traité 7658 dossiers. Par ailleurs, son excellence Olivier Poivre d'Arvor a fait savoir que la France reste de loin la première destination pour les tunisiens souhaitant continuer leur processus universitaire dans l'une des universités françaises. En effet, plus de 50% des demandes globales postulées depuis la Tunisie pour des universités françaises, le reste est distribué au reste des destinations dans le monde. Ces derniers bénéficient d'un accompagnement notamment après la fin de leurs études et peuvent obtenir des aides pour lancer leurs propres projets en Tunisie ou en France, nous parlons de millions d'euros mobilisés pour cet objectif, soit 5 448 euros par dossier. En réponse à notre question en rapport avec la politique française vis-à-vis les étudiants tunisiens qui souhaitent rester en France après l'obtention de leurs diplômes, la réponse était évasive, Un haut responsable au sein de l'OFII a expliqué qu'il n'y a pas de statistiques réelles sur le taux d'étudiants qui changent de statut en France, puisque certains peuvent aussi partir vers d'autres destinations en Europe ou ailleurs dans le monde. La France reste par ailleurs ouverte en véritable terre d'accueil aux tunisiens, et entrepreneurs qui souhaitent s'y établir, particulièrement dans les domaines des hautes technologies et de l'informatique. L'ambassadeur français a noté que dans le cadre d'une politique d'ouverture, des évènements seront animés à l'extérieur de la capitale et du grand Tunis, c'est-à-dire dans des régions intérieures du pays, afin d'informer les étudiants sur tout le territoire tunisiens des enjeux et atouts de poursuivre leurs études en France. Il a déclaré qu'étant originaire de la province, il est tout à fait conscient de son potentiel tout en signalant l'importance de diffuser l'information et de d'aller vers ces régions. Notons que l'ensemble de l'étude exhaustive a été faite par l'OFII (Office Français de l'Immigration et de l'Intégration.