Leila Chettaoui, la députée à l'ARP et présidente de la commission parlementaire d'enquête sur les réseaux de recrutement des jihadistes tunisiens et leur envoi dans les zones de conflits, a déclaré que la commission a dressé les grandes lignes de son programme d'action. Il a été décidé d'adresser des courriers aux pays concernés par l'envoi des jihadistes, à savoir, la Syrie, la Libye, l'Irak et la Turquie, pour les informer de la création de cette commission et pour leur demander de coopérer dans le but de découvrir les vérités sur ce sujet. Avec la possibilité d'envoyer des représentants de la commission pour un travail de terrain dans ces pays. Par ailleurs, la commission a arrêté la liste des personnalités qui seront auditionnées en premier, par la commission, à savoir le ministre actuel de l'intérieur, Hedi Majdoub et son directeur général des frontières et des étrangers. La commission projette d'auditionner les chefs de gouvernements qui se sont succédé depuis 2011, ainsi que leurs ministres de l'intérieur, des affaires étrangères, des affaires religieuses, de même que les directeurs généraux des prisons, de la police nationale et de la garde nationale qui ont exercé le long de cette période.