Slim Riahi, l'homme d'affaires, président du parti UPL et président du Club Africain, est passé sur l'antenne de Nessma TV, pour confirmer, d'abord, l'information qui a circulé concernant le gel de ses biens en Tunisie. Il a précisé qu'il a appris la nouvelle comme tout le monde, en entendant la déclaration du porte parole du pôle judiciaire financier. Il a déclaré qu'il s'agit d'une ancienne affaire de suspicion de blanchiment d'argent intentée par les services de bilans financiers de la Banque Centrale, du temps de Moncef Marzouki. A noter que selon la déclaration du porte parole du pôle judiciaire, de nouveaux éléments ont intervenu dans le dossier de l'affaire, incriminant Slim Riahi. Slim Riahi a crié au scandale de l'affaire à visée purement politique. Et qu'il est visé en tant qu'homme politique. Il accuse l'Etat de vouloir le liquider en tant que « concurrent politique », et qu'il a profité de a chute de sa popularité auprès du public du club africain, pour tenter de le déstabiliser. Il a ajouté qu'il se sentait, depuis une certaine période, ciblé par une telle campagne, ce qui l'a poussé à porter plainte, à « titre préventif » contre le chef du gouvernement tunisien, Youssef Chahed, auprès de la justice britannique. Il a menacé l'Etat tunisien qui lui cherche des ennuis, en annonçant que Youssef Chahed est, désormais, fini politiquement, et que lui, Slim Riahi, va sortir grandi de cette « affaire », tout çà, grâce à la justice britannique.