Introduction Les trois opérateurs avaient le monopôle d'installation des réseaux de communication de très grande capacité en Tunisie (notamment installation du Fibre optique). Tunisie Telecom a plus que 90% de ce marché. Ooredoo, Orange et les fournisseurs des services Internet (Topnet, Hexabyte ...) sont les plus grands clients de Tunisie Telecom. Il s'agit de rentrées juteuses pour Tunisie Telecom et donc pour l'état tunisien. En mars 2017, le ministère des TIC et de l'Economie numérique avait publié le cahier des charges d'un appel d'offre international pour l'octroi de plusieurs licences d'opérateur d'infrastructure de réseau en Tunisie. Ainsi, des sociétés privées pourront concurrencer Tunisie Telecom dans ce domaine. Le ministre nahdhaoui des TIC et de l'Economie numérique, Anouar Maarouf, avait annoncé dans l'émission de DigiClub (THD) qu'il espérait que de grandes entreprises telles que Google puissent venir s'installer en Tunisie pour faire passer leur fibre grâce à cet appel d'offre. Mais, il y a eu un seul soumissionnaire et ce n'est pas google mais un consortium composé de l'ATI (l'Etat tunisien), Meninx Holding (société privée tunisienne) et une entreprise turque spécialisée dans le câblage. Donc un consortium avec une société turque pour concurrencer un monopole de l'Etat. Ce qui est bizarre dans l'affaire est que l'ATI est une agence étatique. Et elle a postulé dans cet appel d'offre sans l'aval de son conseil d'administration. Khaled Abdeljaouedet et Khaled Azaiez tirent la sonnette d'alarme Khaled Abdeljaoued qui est un spécialiste des TIC en Tunisie a publié un post sur sa page Facebook . Il fait un appel à Youssef Chahed qui connaît bien le dossier en espérant une réaction de sa part Le Ministère des TICs va attribuer la licence d'opérateur d'infrastructures (Fibre Optique, Fixe, TowerCo, etc…) à un consortium formé de l'ATI, Meninx Holding et un Turc spécialiste du génie civil. Un notification serait partie aujourd'hui. Il faut juste savoir que c'est la candidature unique pour cette licence. Je rajouterais que Tunisie Telecom, actionnaire de référence de l'ATI n'a pas autorisé l'ATI à postuler à cette licence lors du Conseil d'Administration parce que cet nouvel opérateur va concurrencer directement TT et que l'ATI (en tant qu'ISP public est client de TT). Mais les désirs des "visiteurs turcs de sidhom echikh" sont des ordres… Ne vous demandez plus qui veut la perte de TT!!! #Go_Jo ton ministère des Tics démarre les soldes. Khaled Azaiez lui est aussi un spécialite des TIC a dénoncé cette situation et fait aussi un appel à Youssef Chahed et son conseiller Relative à licence d'opérateur d'infrastructure. D'abord, j'ai dénoncé cela depuis le jour de l'ouverture des plis et j'ai dis que la veille ce sinistre est à Villa Didon avec les dirigeants de l'opérateur turque. J'ai dis aussi que le PDG de l'ATI a obéit au Sinistre contre les instructions de TT et de SOTETEL les actionnaires de référence de l'ATI. Aujourd'hui, le sors de ce dossier est entre les mains de Youssef Chahed, et pour les raisons suivantes : Le Groupe Tunisie Telecom c'est plus que 2 Milliards de Dinars de chiffres d'affaires, c'est la machine à cache de l'Etat Tunisien et je ne pense pas qu'un président de gouvernement patriote laissera ce sinistre détruire cette machine à cache. Le Sinistre islamiste sait très bien que ce nouvel opérateur ne pourra lever les fonds pour réaliser ce projet sauf si l'ATI aura l'avalde son assemblée generale contrôlée par Tunisie Telecom et là tout l'enjeu. Et là je taggue Si Taoufik Rajhi, qui doit attirer l'attention du président du gouvernement qu'il faut défendre les intérêts de TT entreprise publique contre les complots de ce sinistre. Silence approbateur de Youssef Chahed D'autres spécialistes en TIC et actifs sur les réseaux sociaux ont réagi et ils sont quasiment unanimes qu'il s'agit d'un cadeau de plus du parti Ennahdha qui détient le portefeuille ministériel de l'économie numérique aux turcs. Mais tout le monde semble impuissant devant le silence approbateur du premier ministre Youssef Chahed. D'ailleurs le ministre des Technologies de l'information et de l'Economie numérique Anouar Maarouf n'était pas concerné du remaniement ministériel qui allait être annoncé la semaine dernière.