Sihem Ben Sedrine "a porté préjudice à l'histoire et suscité des provocations qui cachent des intentions politiques", a affirmé Hedi Jalleb, professeur d'histoire et directeur de l'institution des archives nationales. Il a estimé que l'Instance Vérité et Dignité (IVD) est en train de faire une mauvaise exploitation des documents historiques, soulignant qu'elle présente des données partielles et inachevées en raison d'un manque de connaissance dans la lecture des documents historiques. Cette assertion intervient suite à la publication par l'IVD de documents sur l'exploitation des richesses minières de la Tunisie, durant l'occupation française. Le directeur des archives a expliqué que les documents publiés par l'IVD sont connus des historiens qui les ont étudiés, concluant que les archives ne présentent pas de données prouvant que le gouvernement de l'indépendance a laissé des sociétés françaises exploiter les richesses tunisiennes. Aucune preuve ne montre non plus que des sociétés ont bénéficié de privilèges.