La députée à l'Assemblée des représentants du peuple (ARP), Leila Chettaoui, ,a affirmé, en réaction à l'attentat terroriste dans la zone de Aïn Soltane dans le gouvernorat de Jendouba, qu'il était temps de supprimer les centres de sécurité opérationnels situés près de la frontière et non pas les centres de sécurité frontaliers, étant donné leur inefficacité dans la lutte contre le terrorisme. La membre de la Commission de sécurité et de la défense au Parlement a ajouté qu'on devrait procéder à une réévaluation des centres mis en place depuis les années 90. Mme Chettaoui a démenti les informations faisant état du lien entre le limogeage du ministre de l'Intérieur, Lotfi Brahem et celui du directeur de lutte contre le terrorisme, ainsi que les nouvelles nominations au ministère de l'Intérieur et le retour du terrorisme à travers cette attaque meurtrière. Elle a indiqué que toute que toutes les nominations étaient efficientes et adéquates, soulignant que la sécurité nationale évolue vers une amélioration. La députée a estimé que lier l'opération terroriste au limogeage de l'ancien ministre de l'Intérieur, Lotfi Brahem, est dangereux car la sécurité du pays n'est pas l'apanage d'une personne mais repose sur un ensemble d'administrations. Chettaoui a appelé tous les politiciens à éviter de donner une dimension politique à l'institution sécuritaire. Déclaration de Leilla Chettaoui membre de la Commission parlementaire de la défense et de la sécurité Votre navigateur ne prend pas en charge l'élément audio.