Le syndicat général de la garde nationale a appelé, dans un communiqué publié mardi, à tenir éloigné l'institution sécuritaire des tiraillements politiques étroits qui influent négativement sur le moral et la disponibilité des sécuritaires, demandant la nomination rapide d'un ministre de l'Intérieur, d'autant plus que le pays en état d'urgence. Le communiqué a appelé à "une réévaluation des zones militaires tampon et à la mise en place d'une stratégie claire pour l'action des unités de la garde nationale frontalière avec les unités de l'armée d'une manière rationnelle prenant en compte l'équipement des unités et déterminant les responsabilités dans le contrôle et la gestion du domaine géographique des zones frontalières". On rappelle que six agents de la garde nationale ont été tués dimanche et trois autres blessés, lors d'une embuscade tendue par un groupe terroriste à Aïn Soltane du gouvernorat de Jendouba, à la frontière avec l'Algérie.