Au cours de sa présidence du conseil de la sécurité nationale, le président de la République, Béji Caïed Essebsi, a pris la parole juste après l'ouverture des travaux du conseil, pour faire remarquer que certains ne comprennent pas le vrai statut et les vraies prérogatives de ce conseil, en ayant peur qu'il ne remplace le gouvernement ou l'appareil judiciaire. Il a, à ce sujet, précisé que ce conseil peut tout se permettre, tout en examinant ses dossiers de façon objective. BCE a ajouté que quand n'importe quelle partie demande à rencontrer le président de la République, il ne peut pas refuser. Et c'est ce qui s'est passé avec le collectif de défense des martyrs Belaïd et Brahmi. Et dans ce cas, il ne se donne pas le droit de les empêcher de dire ce qu'ils sont venus pour dire. Et il semble que çà a fortement dérangé Ennahdha. BCE a ajouté que ces avocats qui sont venus le voir avaient raison dans ce qu'ils avançaient, et ils m'ont apporté un gros volume de documents étayant leurs dires. « Est-ce que je dois fermer les yeux ? Et puis, pourquoi sont-ils si fâchés, quel secret y a-il ? Leur appareil secret ? Même lui ne représente plus de secret pour personne. Le monde entier en parle, désormais ! Mais il semble qu'Ennahdha est devenue hors d'elle et a publié tard dans la nuit, un communiqué qui comportait des menaces pour ma personne. »Et je ne tolérerai pas çà », a-t-il tonné ! Ajoutant que s'ils croient l'intimider avec leurs manœuvres, ils se trompent, et leurs déclarations de feu ne l'empêcheront pas de dormir la nuit. Il a conclu que ces manœuvres ne marchaient pas avec lui, et les tribunaux se chargeront de cette affaire !