L'annonce par la direction du réseau social Facebook la désactivation d'un certain nombre de pages et de faux profils qui travaillaient au profit de l'entité sioniste, pour manipuler les opinions publiques et les orienter dans les choix, notamment, en Asie du Sud, en Amérique latine et en Afrique, y compris en Tunisie… Cette annonce n'a pas fini de susciter des débats et une vague d'indignation sur la scène tunisienne. Cette indignation est double. Elle est en rapport avec cette ingérence inacceptable de l'entité sioniste dans les affaires internes du pays, et, même, dans la manipulation des élections. Ce qui constitue une grave atteinte à la souveraineté du pays. Miss il y a un côté de cette indignation qui est en rapport avec une certaine culpabilité d'un bon nombre de citoyens qui se sont sentis floutés, puisqu'ils ont cru n ces pages et les sornettes qu'elles distillaient. Maintenant, en ce qui concerne la liste de ces profils qui ont été créés par les entreprises israéliennes et orientés vers la Tunisie, il y a, certes, certains noms de pages qui circulent, depuis ce matin et qui ont été révélés par des gens proches de la direction de Facebook, comme celles qui se donnaient pour nom : * Tout sauf chahed * Chahed degage * الشاهد ارحل * Stop à la désinformation et aux mensonges en Tunisie * Les parasites de Tunis Sachant que ces noms ne représentent qu'une infime partie de celles qui sont en train d'œuvrer dans ce sens. Et il suffirait de constater la disparition de certains profils pour savoir ce qu'il en était. Ces pages se sont fixé pour objectif de «parasiter, justement, l'esprit des tunisiens, et de les manipuler en diffusant des intox, et en inondant le Net de désinformation, en publiant des chiffres erronés et des données inexactes, le tout pourquoi ? Et c'est là la vraie source de la solution bien que ce ne soit pas la bonne question qu'il fallait se poser. Il aurait, peut-être, mieux valu se demander pourquoi Israël se donnait tant de mal pour manipuler les tunisiens et influencer les résultats des prochaines élections ? Ou, dans une autre version de la question : A qui profite le crime ? Et quelles sont les parties politiques qu'Israël voulait booster, et celles qu'elle entendait saboter ? C'est à partir de cette question que les choses deviennent claires comme l'eau de roche. Car cette question va nous ramener huit ans en arrière avec le déclenchement de leur satané « printemps arabe ». Un projet préparé outre Atlantique, par les grandes puissances occidentales, et dont le principal, voire le seul, objectif était de garantir la stabilité, la sécurité et la prospérité d l'entité sioniste. Ce petit bond dans le passé nous rappellera que les printemps arabe voulait rendre service à Israël, en installant l'Islam politique aux commandes de la région. Mais de nos jours, avec l'échec, et le dérapage, de la tentative, avec la virevolte opérée par les grandes puissances par rapport à ce projet, allant jusqu'à étudier sérieusement, la classification des frères musulmans comme organisation terroriste, l'entité sioniste constatant son projet tombé à l'eau, n'entend pas lâcher le coup aussi facilement. Il s'accroche et se débat et a voulu opéré tout seul sans compter sur ses alliés qui lui ont fait faux pas. Du coup, les fins stratèges d'Israël ont mis le paquet, pas moins que 812 000 dollars ont été dépensés en sponsoring de ces pages, qui ont atteint le nombre de 161 pages sans compter la trentaine de groupes créés et les trois millions de crédules qui ont suivi ces profils. Il faut avouer que les israéliens sont tenaces et perspicaces. Ils ont constaté la réussite du déclenchement de leur chantier en 2011, à travers les réseaux sociaux, ce qui les a poussés à garder le même principe et utiliser le même support, profitant de l'engouement témoigné par certaines populations à croire, les yeux fermés, tout ce qui se dit sur les réseaux sociaux. Maintenant, quant à l'objectif de toute cette manœuvre, eh bien c'est tout simple, ils veulent revenir à leur projet et booster les frères musulmans, notamment en Tunisie, seule contrée où ils ont, encore, une présence (pour le moment), et éviter qu'ils ne chutent dans les prochaines élections, ce qui commence à s'envisager sérieusement. A partir de là, avec un axe islamiste dans la région, formée par la Tunisie et la Turquie, l'entité sioniste pourrait reprendre ses affaires, et continuer ses combines. Donc, en conclusion, sans trop se poser de questions, les pages administrées par les israéliens et leurs serviteurs sont celles qui font l'éloge des islamistes. Mais comme ils sont assez rusés pour ne pas y aller ouvertement, ces pages sont en train de s'acharner sur tous ceux qui peuvent gêner les islamistes, comme les partis libéraux et entre autres, Tahya Tounes, et son chef (supposé) Youssef Chahed qui risque de prendre la grosse tête et de laisser tomber ses alliés de l'instant, les islamistes d'Ennahdha !