Mardi dernier, un accord aurait été conclu entre le ministre des Finances, l'EIT (partenaire émirati), la direction générale de Tunisie Telecom et le syndicat unique autoproclamé. Cet accord prévoirait que : Avant hier soir, le syndicat unique autoproclamé, FGPT, aurait décidé que cet accord ne leur convenait plus, après l'avoir accepté au ministère des Finances. Décidemment, même l'application de l'accord du 25 avril dernier qui avait la même teneur ne leur plaît pas ! Il semblerait, d'après les informations obtenues par TunisieNumerique, que le syndicat unique autoproclamé ne veuille pas que les 15 anciens statutaires devenus contractuels puissent revenir au sein du statut en conservant leurs postes de direction. C'est en tout cas ce que déclare, en substance, Mongi Ben Mbarek, le Secrétaire général de la fédération des Télécoms du syndicat unique autoproclamé. Les postes de direction doivent, en effet, revenir aux chers camarades syndiqués comme le prévoit l'organigramme officieux qui circule depuis le début des évènements, le 9 février 2011. Les camarades syndiqués veulent devenir califes à la place des califes que sont, à leurs yeux, les contractuels de Tunisie Telecom y compris leurs anciens compagnons statutaires. Où va donc s'arrêter la soif de pouvoir de l'UGTT ? Détruire Tunisie Telecom ne semble pas suffisant pour satisfaire les appétits féroces des cadres de la centrale syndicale. Le soutien appuyé d'Ennahdha est-il à l'origine de ce comportement ou bien s'allier à la “Renaissance” serait-il un moyen de mieux cacher les fautes lourdes du passé ? ICI L'affaire “Tunisie Telecom” semble donc avoir pris un tour strictement politique où tant les contractuels que le reste du personnel de l'entreprise n'auront été que des pions manipulés par des individus aux objectifs plus élevés. ennahdha-encourage-la-fgpt-a-bloquer-tunisie-telecom Tunisie Telecom n'est donc qu'un argument pour permettre d'accèder aux sommets du pouvoir, ce qui pourrait expliquer la relation, on ne peut moins étrange, entre M. Adel Gaaloul, Secrétaire d'Etat à la Technologie par interim avec le syndicat unique autoproclamé. Est-il normal qu'un Secrétaire d'Etat, de passage, pactise avec ceux qui détruisent le fleuron de la technologie tunisienne ? ICI Pourquoi les négociations ont-elles quitté le ministère de l'Industrie et de la Technologie, haut lieu des sit-in de l'UGTT, pour se dérouler au ministère des Finances ? Un ministre serait-il plus compétent qu'un autre pour faire appliquer toujours le même accord, celui du 9 février ? Il est clair que la politique de l'UGTT et de son parti est de s'allier défitivement à Ennahdha, une réunion entre eux deux est d'ailleurs prévue dans les jours prochains. Et pendant ce temps, la grève rémunérée continue…